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Devant la recrudescence de cas d’influenzaaviaire hautement pathogène en Europe dansl'avifaune sauvage, en tant que détenteurs devolailles ou autres oiseaux captifs destinésuniquement à une utilisation non commerciale,vous devez mettre en place les mesuressuivantes :● confiner vos volailles ou mettre en place des filets de protection sur votre basse-cour ;● exercer une surveillance quotidienne de vos animaux.Par ailleurs l’application des mesures suivantes, entout temps est rappelée :● protéger votre stock d'aliments des oiseaux sauvages,ainsi que l'accès à l'approvisionnement en aliments et eneau de boisson de vos volailles ;● éviter tout contact direct entre les volailles de votrebasse cour et des oiseaux sauvages ou d'autres volaillesd'un élevage professionnel ;● ne pas vous rendre dans un autre élevage de volaillessans précaution particulière ;● protéger et entreposer la litière neuve à l’abri de l’humiditéet de toute contamination sans contact possible avecdes cadavres. Si les fientes et fumiers sont compostés àproximité de la basse cour, ils ne doivent pas être transportésen dehors de l’exploitation avant une période destockage de 2 mois. Au-delà de cette période, l’épandageest possible ;● réaliser un nettoyage régulier des bâtiments et du matérielutilisé pour votre basse cour et ne jamais utiliser d’eauxde surface : eaux de mare, de ruisseau, de pluie collectée… pour le nettoyage de votre élevage.Si une mortalité anormale estconstatée : conserver les cadavresdans un réfrigérateur en les isolant et enles protégeant et contactez votrevétérinaire ou la directiondépartementale en charge de lacohésion sociale et de la protection despopulations.Pour en savoir plus : https://agriculture.gouv.fr/tout-ce-quil-faut-savoir-sur...Contacts DDCSPPMail : ddcspp-spa@dordogne.gouv.frTel : 05 53 03 66 68
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Inluenza aviaire : Passage à un niveau de risque élevé
Les autorités sanitaires et vétérinaires françaises sont depuis plusieurs semaines très attentives à l'évolution de la situation sanitaire internationale en matière d'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP). Cette situation ne cesse d'évoluer et outre de multiples foyers déclarés tout d’abord en Russie et au Kazakhstan, puis en Israël, les autorités sanitaires néerlandaises ont notifié le 21 octobre un cas dans l'avifaune sauvage dans la région d'Utrecht concernant des cygnes tuberculés. Depuis ce foyer, on a dénombré plus de 130 cas dans les pays-bas et en Allemagne et quelques cas en Angleterre dont plusieurs en élevage de rente dans ces trois pays.
Après plusieurs pays du Nord de l’Europe, la France a détecté un foyer d'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) de souche H5N8 en Haute-Corse. Le cas a été identifié dans le rayon animalerie d’une jardinerie située à proximité de Bastia, suite à la constatation de mortalités anormales parmi les volailles détenues. Tous les oiseaux ont été euthanasiés.
Compte tenu du risque d'introduction du virus de l'IAHP via l'avifaune sauvage sur le territoire national, le Ministre de l'Agriculture a décidé par arrêté du 16 novembre, de relever le niveau de risque au niveau "Elevé" (Arrête en PJ)
À compter de lundi 16 novembre, les mesures de prévention suivantes sont rendues obligatoires dans l’ensemble des communes de la Dordogne :
- claustration ou protection des élevages de volailles (dont les basses-cours) par un filet avec réduction des parcours extérieurs pour les animaux;
- interdiction de rassemblements d’oiseaux (par exemple : concours, foires ou expositions);
- interdiction des transports et lâchers de gibiers à plume;
- interdiction d’utilisation d’appelants pour la chasse au gibier d’eau;
- surveillance clinique quotidienne dans les élevages commerciaux et non commerciaux;
- bâchage des camions transportant des palmipèdes âgés de plus de trois jours;
- interdiction des compétitions de pigeons voyageurs au départ ou à l’arrivée en France;
- vaccination obligatoire dans les zoos pour les oiseaux ne pouvant être confinés ou protégés sous filet.
Des dérogations à la claustration ou à la mise sous filet seront envisagées dans le respect des textes applicables, et notamment vis à vis des conditions de biosécurité en place dans l’élevage. Ces dérogations ne sont pas autorisées pour les élevages non commerciaux et les élevages de palmipèdes ayant plus 3200 animaux ayant accès à l’extérieur.
La dérogation est accordée par la DDCSPP sur la base de l’examen de la motivation de la demande comportant :
- le formulaire de demande dûment complété par le détenteur (modèle en PJ)
- le compte-rendu de visite d’un vétérinaire attestant la nécessité d’accorder une dérogation et l’application des mesures de biosécurité classiques et renforcées dans l’élevage (modèle en PJ)
L’ensemble de la population doit éviter de fréquenter les zones où stationnent des oiseaux sauvages, y compris en leur absence, du fait de la possible présence de virus dans les fientes et les sols souillés. Tout contact avec les oiseaux sauvages, morts ou vivants, est à proscrire. En cas de contact, un nettoyage approfondi et une désinfection des zones ou effets concernés doivent être appliqués. Toute découverte d’un cadavre d’animal doit être signalée aux autorités.
La consommation de viande, foie gras et œufs ne présente aucun risque pour l’Homme.